Page De Garde Cahier Espagnol Stylo Rouge Et Craillon Grit

Alors, on se fait un petit café et on parle de trucs essentiels de la vie ? Genre, vraiment essentiels. Vous voyez où je veux en venir ?
Je pense à... à la *page de garde* de cahier d'espagnol ! Oui, oui, vous avez bien lu. Ne me jugez pas. On a tous vécu ça, non ?
La Page de Garde : Un Art en Soi
Franchement, la page de garde, c'est plus qu'une simple feuille blanche. C'est une déclaration. Un manifeste. C'est dire au monde : "Voilà, je prends l'espagnol (ou le français!) au sérieux... à ma manière".
Et comment on la décorait, cette page de garde ? Avec un stylo rouge, évidemment ! C'est la base, la fondation, le *sine qua non*. Pourquoi rouge ? Parce que ça attire l'attention, pardi ! Et qu'est-ce qu'on voulait d'autre, hein ?
Le Rouge : Couleur de la Passion... et de l'Écriture Impeccable (ou presque)
Le stylo rouge, c'était notre arme. Notre pinceau. Notre... baguette magique de l'écriture ! On écrivait "Español" en lettres capitales, en essayant (désespérément) de ne pas faire de fautes. Parce que soyons honnêtes, une faute d'orthographe sur la page de garde, c'est la honte suprême, non ? Le début de la fin.
Et ensuite, venait le craillon grit. *Ah, le craillon grit !* (Oui, je sais, je l'écris à la française. Je suis rebelle.)
Le Craillon Grit : L'Ombre et la Lumière de la Page de Garde
Le craillon grit, c'était la touche finale. Le truc qui donnait de la texture, du relief, de la... grit, justement! On l'utilisait pour ombrer les lettres, pour créer des effets de lumière dignes des plus grands maîtres de la Renaissance (ou presque).
On coloriait des drapeaux espagnols (en essayant de se souvenir de l'ordre des couleurs… toujours un défi!), on dessinait des *soleils*, des *cactus*, des *tapas* (on pensait déjà à la nourriture, évidemment!). Et si on était vraiment inspirés, on osait même une *petite corrida* stylisée. Attention, chef-d'œuvre en perspective !
Mais soyons réalistes, parfois, le craillon grit, c'était aussi le cache-misère. Une rature malheureuse ? Hop, un coup de craillon grit par-dessus ! Problème résolu ! (Enfin, presque… l’encre rouge qui bavait dessous, c’était moins glamour).
Et Après ? La Déception (ou pas)
Après cette phase de création intense, on admirait notre œuvre. On était fiers. On se disait : "Voilà, je suis prêt(e) pour l'espagnol !" (Même si on ne connaissait que *hola* et *gracias*).
Et puis... on commençait le cours. Et là, c'était une autre histoire ! Mais au moins, on avait une belle page de garde. Ça compte, non ?
Alors, vous aussi, vous avez des souvenirs émus de vos pages de garde d'espagnol ? Racontez-moi ! Je suis tout ouïe (et j'ai mon craillon grit à portée de main, au cas où... on ne sait jamais !)

















