Page De Garde De Francais Qui Fait Ado

Alors, mes amis, asseyez-vous, prenez un café (ou un verre de vin, on ne juge pas ici!), et laissez-moi vous raconter l'histoire de la page de garde de français qui fait ado. Oui, oui, vous avez bien entendu. On parle de cette première page de cahier, celle qui, dans nos souvenirs embrumés de collège, était soit un chef-d'œuvre de créativité, soit... un champ de bataille désespéré.
Le trauma partagé de la page de garde
Avouez-le, qui n'a jamais angoissé devant cette page blanche ? C'était un peu comme un test de Rorschach version français. Le prof attendait, l'air mystérieux, de voir si tu allais transformer ton cahier en Louvre miniature ou en gribouillis informe dignes d'un artiste torturé (mais surtout fainéant).
On avait le choix, en gros, entre trois options:
- L'élève appliqué : Celui qui recopiait soigneusement « Français », « Nom », « Classe », « Année scolaire » en calligraphie parfaite, probablement avec des stylos gel pailletés. (Je parie qu'il est devenu comptable aujourd'hui.)
- L'artiste en herbe : Celui qui passait des heures à dessiner des portraits de Molière avec un air badass ou des illustrations complexes de la Tour Eiffel. (Bon, peut-être pas heures, disons plutôt la moitié de la séance d'histoire-géo.)
- Le rebelle : Celui qui, par défi ou par simple manque d'intérêt, barbouillait la page de noms de groupes de rock et de symboles anarchistes. (Probablement devenu patron d'une startup révolutionnaire.)
Les éléments essentiels (ou pas)
Quoi qu'on fasse, il y avait des éléments qu'on était censé inclure. Mais "censé"... c'est un grand mot, n'est-ce pas?
- Nom et prénom : Indispensable, sauf si tu étais super rebelle et que tu mettais juste ton surnom (genre "Le Faucon" ou "Miss Catastrophe").
- Classe : Généralement suivi d'un "ème", parce que... c'est la tradition, quoi!
- Année scolaire : Une information cruciale pour se souvenir dans combien d'années tu serais enfin débarrassé du lycée.
- Le nom du prof : Souvent oublié par inadvertance, mais on se rattrapait en ajoutant des petits cœurs autour plus tard (surtout si c'était la prof de français canon!).
La Page de Garde: Un reflet de l'âme ado
En réalité, cette page de garde, c'était bien plus qu'une simple formalité administrative. C'était un peu comme un CV de ton état d'esprit. Elle disait au prof, en un coup d'œil, si tu étais prêt à travailler dur, si tu étais un artiste incompris, ou si tu préférais passer ton temps à rêver de conquérir le monde avec ton groupe de rock garage.
Et puis, soyons honnêtes, c'était aussi un exutoire. Un moyen de s'exprimer, de laisser libre cours à sa créativité (même si elle était parfois... discutable) dans un monde scolaire souvent rigide et codifié. C'était notre petit coin de rébellion, notre façon de dire : "Oui, je fais du français, mais à ma façon!".
Anecdote croustillante
Un jour, j'ai vu un élève (on ne citera pas de noms) qui avait collé une photo de lui sur sa page de garde. Mais pas n'importe quelle photo. Une photo où il portait un costume de Napoléon et tenait un baguette de pain comme un sceptre. Le prof a juste soupiré et a mis un petit "Bien" en rouge. Preuve qu'il avait le sens de l'humour. Ou qu'il était juste fatigué.
Alors, la prochaine fois que vous retrouverez un vieux cahier de français au fond d'un carton, jetez un coup d'œil à la page de garde. Vous serez surpris de tout ce qu'elle peut vous raconter... sur vous-même et sur les folles années de votre adolescence!

















