Page De Garde Cahier D'histoire 6ème Napoleon 1 Er

Ah, la sixième. Souvenirs, souvenirs... (accompagnés d'un léger frisson, soyons honnêtes). Et avec la sixième, venait l'inéluctable : la page de garde du cahier d'histoire. Un rite de passage, une épreuve aussi redoutée que les interros surprises (et, parfois, plus pénible, avouons-le à voix basse).
Napoléon 1er : Notre ami l'Empereur... ou pas
Et là, bim ! Napoléon 1er. L'homme, le mythe, la légende... et le sujet de notre page de garde. Pourquoi lui ? Parce que. Point. (Enfin, parce que c'est un personnage clé de l'histoire de France, mais chut, gardons un peu de mystère).
Il faut dire, le gars avait du charisme. Imaginez un peu : en sixième, on vous demande déjà de dessiner quelqu'un qui a conquis la moitié de l'Europe ! Pas facile facile... Sauf si vous êtes l'artiste caché de la classe, celui qui transformait ses interros en œuvres d'art miniatures. Les autres, on se contentait de gribouiller un truc vaguement ressemblant, en espérant que le prof soit clément (spoiler alert : il ne l'était jamais vraiment).
Les défis de la page de garde napoléonienne :
- Le bicorne : L'objet de toutes les angoisses. Comment rendre cet espèce de chapeau triangulaire sans qu'il ressemble à un pancake raté ? Mystère.
- Le regard impérial : Reproduire ce regard perçant, ce mélange de génie militaire et d'envie de conquérir le monde... Impossible ! On finissait souvent avec un Napoléon qui avait l'air d'avoir oublié d'éteindre le four.
- La tenue : Tout ce blanc, tout ce doré... Un cauchemar pour les feutres de couleurs limités de notre trousse ! On se débrouillait avec ce qu'on avait, et tant pis si Napoléon finissait par ressembler à un vendeur de glaces un peu bling-bling.
Soyons honnêtes, souvent, notre Napoléon ressemblait plus à un cousin éloigné qui avait fait un peu trop de soleil qu'au véritable empereur. Mais bon, l'intention était là ! Et puis, c'était notre Napoléon, avec ses défauts et ses qualités (enfin, surtout ses défauts, mais c'est pas grave).
La Créativité au Pouvoir (ou presque)
Certains (les plus courageux, ou les plus inconscients) osaient la customisation. Un petit drapeau tricolore par-ci, une abeille impériale par-là... Voire même, soyons fous, une petite moustache à la Dalí pour moderniser le personnage. Bien sûr, le prof d'histoire pouvait grincer des dents, mais au moins, on avait mis de nous dans cette page de garde !
Et puis, il y avait les techniques de survie : le calque. Le calque était notre ami, notre sauveur, notre bouée de sauvetage dans cet océan de stress pré-rentrée. On trouvait une image de Napoléon dans un livre (ou sur internet, si on était vraiment avant-gardiste) et on recopiait, ni vu ni connu. C'était un peu de la triche, certes, mais on avait tous des choses plus importantes à faire, comme regarder Dragon Ball Z.
Mais au-delà de l'aspect purement esthétique, cette page de garde avait une fonction bien précise : nous introduire à un chapitre important de l'histoire de France. Un chapitre rempli de batailles épiques, de stratégies audacieuses et... de beaucoup de noms compliqués à retenir (Austerlitz, Iéna, Friedland... qui se souvient encore de tout ça, franchement ?).
Leçons apprises grâce à Napoléon (et à sa page de garde) :
- Le blanc, c'est salissant (surtout quand on est un élève de sixième).
- Le bicorne, c'est impossible à dessiner (à moins d'être un artiste confirmé).
- Napoléon, c'est quand même un peu impressionnant (même si on ne comprend pas toujours pourquoi).
- Et surtout, que la page de garde est une épreuve à surmonter... et qu'une fois qu'elle est faite, on peut enfin passer à autre chose (comme, euh, réviser les tables de multiplication ?).
Alors, la prochaine fois que vous croiserez une image de Napoléon, ayez une pensée émue pour tous ces élèves de sixième qui ont sué sang et eau pour lui rendre hommage sur leur cahier d'histoire. Et n'oubliez pas : même les plus grands empereurs ont commencé par une page de garde un peu ratée.
En conclusion, la page de garde de Napoléon, c'était un peu comme la première gorgée de café le lundi matin : indispensable pour démarrer la journée... et, avouons-le, un peu amère au début. Mais bon, on s'y fait, et on finit par apprécier (enfin, presque). Maintenant, si vous m'excusez, j'ai un bicorne à redessiner... pour le fun, bien sûr ! 😉

















