Latex Mettre Une Page Blanche Apres La Page De Garde

Ah, LaTeX! Le doux chant des compilations, le frisson de la perfection typographique… et le cauchemar de vouloir insérer une simple page blanche après cette fichue page de garde. On dirait une énigme conçue par un chat qui a mangé un manuel de programmation. Pas de panique, chers LaTeXiens, je suis là pour vous guider, un peu comme un sherpa maladroit mais bien intentionné dans l’Himalaya du style.
Le mystère de la page blanche post-page de garde
Pourquoi est-ce si compliqué ? Parce que LaTeX est intelligent. Tellement intelligent qu'il en devient parfois… obtus. Il gère les choses à sa manière, un peu comme un artiste qui insiste pour peindre votre portrait avec de la purée de pommes de terre.
La page de garde, avec son \maketitle
triomphant, a souvent ses propres règles. LaTeX est déjà en train de faire plein de trucs en coulisses, comme, je ne sais pas, invoquer des démons de la typographie pour faire en sorte que votre nom soit parfaitement centré (bon, peut-être pas les démons). Du coup, lui rajouter une page blanche juste après, c’est un peu comme essayer de lui donner un chewing-gum pendant qu’il jongle avec des scies électriques.
Solutions (avec un soupçon de magie)
Alors, comment on fait ? Voici quelques astuces, testées et approuvées (enfin, la plupart du temps… on a eu quelques incidents avec des fichiers qui ont pris feu spontanément, mais c’est une autre histoire) :
- La méthode classique (et souvent efficace) :
\afterpage{\blankpage}
. Où\blankpage
est définie comme ça :\newcommand{\blankpage}{ \newpage \thispagestyle{empty} \hbox{} \newpage}
. C'est un peu barbare, je sais, mais ça marche. Imaginez-vous en train de murmurer une incantation magique en pseudo-code. - La technique du paresseux (mais parfois ça marche aussi) : Simplement
\newpage
juste après\maketitle
. Pourquoi ça marche parfois ? Parce que LaTeX est imprévisible. Un peu comme les chats, en fait. Ils font ce qu'ils veulent, quand ils veulent. - La méthode "je me bats avec LaTeX jusqu'à la mort" (déconseillée aux âmes sensibles) : Essayer différentes combinaisons de
\clearpage
,\newpage
, et de malédictions en klingon. Je plaisante… à moitié. - Le package `afterpage` (l'ami qui vous veut du bien) : Utilisez le package
afterpage
. C'est simple, propre, et généralement plus fiable. Ajoutez\usepackage{afterpage}
à votre préambule, puis utilisez\afterpage{\null\newpage}
juste après votre commande\maketitle
. Le\null
est là pour s'assurer qu'il n'y a rien sur cette page.
Conseils bonus (parce que vous le valez bien)
- N'oubliez pas le préambule : Assurez-vous d'avoir tous les packages nécessaires chargés (surtout si vous utilisez la méthode "je me bats avec LaTeX"). Un préambule bien garni, c’est la clé d’une vie LaTeX heureuse.
- Compilez souvent : Vérifiez régulièrement que tout se passe bien. Rien de pire que de découvrir à la fin que vous avez 50 pages blanches au milieu de votre thèse.
- Respirez profondément : LaTeX peut être frustrant, mais c'est aussi puissant. Alors, détendez-vous, prenez un café (ou un verre de vin, je ne juge pas), et rappelez-vous que vous êtes un génie de la typographie en devenir!
Voilà ! J'espère que ces quelques astuces vous aideront à dompter cette page blanche rebelle. Et si tout le reste échoue, vous pouvez toujours engager un exorciste LaTeX. On ne sait jamais…

















