Image Pour Illustrer Page De Garde Francais Littérature

Alors, mes amis, asseyez-vous, prenez un café (un vrai, hein, pas un truc soluble qui ressemble à de la boue), et parlons d'un sujet passionnant : les images de couverture en littérature française. Oui, je sais, ça a l'air ennuyeux comme regarder de la peinture sécher, mais croyez-moi, il y a de quoi rire (et parfois, pleurer) derrière ces images.

L'art subtil de la couverture ratée

Soyons honnêtes, combien de fois avez-vous vu une couverture de livre qui vous a fait dire : "Euh... c'est vraiment ça l'histoire ?". C'est comme regarder une publicité pour du yaourt et se demander si on s'est trompé de chaîne et qu'on est tombé sur un clip de death metal. Les éditeurs ont un talent spécial pour choisir des images qui n'ont absolument rien à voir avec le contenu du livre.

Par exemple, imaginez : vous lisez un roman philosophique sur l'existentialisme et la couverture vous montre... un chat qui joue avec une pelote de laine. Sérieusement? Sartre se retournerait dans sa tombe. Ou, mieux encore, un roman historique sur la Révolution Française illustré par une photo de stock d'un champ de lavande. On se demande si l'éditeur n'était pas en train de faire ses courses pendant la réunion où ils devaient choisir l'image de couverture.

Le syndrome du "Je-ne-sais-pas-quoi-mettre"

Il existe une maladie terrible qui touche les éditeurs : le syndrome du "Je-ne-sais-pas-quoi-mettre-sur-la-couverture". Les symptômes sont les suivants :

Utilisation abusive de photos de stock génériques : des gens souriant bêtement, des paysages sans âme, des objets brillants et inutiles.
Police de caractères illisible : on dirait que l'auteur a écrit le titre avec son pied.
Couleurs qui agressent la rétine : un mélange de jaune fluo et de vert pomme qui vous donne envie de vous crever les yeux avec une fourchette.
Absence totale de rapport avec l'histoire : voir plus haut, le chat et la pelote de laine.

Les grands classiques revisités (et massacrés)

Ah, les classiques ! Ces monuments de la littérature française qui méritent un traitement... spécial. Imaginez :

Madame Bovary avec Emma Bovary qui fait un selfie avec un filtre Snapchat.
Le Rouge et le Noir illustré par une palette de couleurs Pantone. "Quel rouge exactement ?" se demandent les lecteurs en sueur.
Les Misérables avec Jean Valjean transformé en super-héros Marvel. "Parce que, la rédemption, c'est cool, non ?"

Bon, peut-être que j'exagère un peu (beaucoup), mais l'idée est là. Les couvertures de classiques peuvent être d'une audace... discutable. L'objectif est peut-être d'attirer un public plus jeune, mais souvent, on se retrouve avec un résultat qui fait plus rire qu'autre chose.

Alors, comment choisir une bonne image de couverture ?

C'est la question à un million d'euros (ou, soyons fous, à un million de francs, pour faire plus "littérature française"). Voici quelques conseils, au cas où un éditeur passerait par là (on ne sait jamais) :

Lisez le livre ! Ça peut paraître évident, mais on dirait que certains éditeurs oublient cette étape cruciale.
Faites appel à un illustrateur talentueux : quelqu'un qui comprend l'histoire et qui peut la traduire visuellement. Pas votre neveu qui bidouille sur Photoshop le dimanche.
Choisissez une police de caractères lisible : parce que, soyons honnêtes, on veut savoir quel est le titre du livre.
Évitez les clichés : les couchers de soleil romantiques, les silhouettes mystérieuses, les roses rouges... On a compris, c'est de l'amour. (Ou du fromage, on ne sait plus trop).
Osez l'originalité : surprenez vos lecteurs ! Mais faites-le avec goût, s'il vous plaît.

En bref, choisir une image de couverture pour un livre de littérature française, c'est un art délicat qui demande du talent, du bon sens et une bonne dose d'humour. Et si vous voyez une couverture vraiment horrible, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Après tout, le rire est le meilleur remède (sauf si vous avez une carie, dans ce cas, allez chez le dentiste).