Image De Cahier De Brouillon Page De Garde College

Ah, le cahier de brouillon du collège... Qui ne se souvient pas de lui ? Plus qu'un simple cahier, c'était un espace de liberté, un terrain d'expérimentation, voire même une œuvre d'art en devenir. Non ?
La page de garde, parlons-en ! C'était la porte d'entrée vers cet univers. Une invitation à la créativité. Mais qu'est-ce qu'on y mettait, au juste ?
L'art de la personnalisation
Se démarquer, c'était le mot d'ordre. Oubliez les cahiers uniformes. On voulait affirmer son style. On voulait que ce cahier, notre cahier, nous ressemble.
Des dessins complexes aux gribouillis spontanés, tout était permis. Des noms de groupes de musique griffonnés à la hâte aux citations philosophiques (ou supposées telles), chaque page de garde racontait une histoire. La nôtre, celle de nos rêves, de nos passions...
Les techniques de customisation
Vous vous rappelez des feutres fluo ? Un incontournable! Ils illuminaient le cahier de couleurs vives. On soulignait, on encadrait, on créait des motifs géométriques à n'en plus finir.
Et que dire des autocollants ? Ceux qu'on échangeait avec nos amis, ceux qu'on trouvait dans les magazines... Chaque autocollant était un trophée, un souvenir, un clin d'œil à un univers qu'on aimait.
Mais il y avait aussi les techniques plus... risquées. Le correcteur blanc utilisé comme peinture. Le Tipp-Ex transformé en matière à sculpter (bon, pas très longtemps, on l'avoue). C'était l'âge des expérimentations, après tout !
Plus qu'une simple couverture
Cette page de garde, c'était bien plus qu'une simple couverture. C'était une affirmation de soi. Une manière de dire au monde : "Voici qui je suis, voici ce que j'aime".
C'était aussi un espace de détente. Entre deux cours de maths et une interrogation d'histoire-géo, on pouvait s'évader quelques instants en dessinant, en coloriant, en laissant libre cours à notre imagination.
Vous souvenez-vous de cette sensation ? Ce moment de calme, de plaisir pur, où l'on oubliait les soucis et les obligations ?
Le cahier de brouillon, un confident
Parfois, la page de garde accueillait des confidences. Des petits mots doux à un(e) camarade de classe. Des expressions de colère envers un professeur injuste. Des rêves d'avenir ambitieux.
Le cahier de brouillon devenait alors un véritable confident. Un ami silencieux qui accueillait nos joies, nos peines, nos espoirs.
Il faut dire qu'on osait plus écrire sur un cahier de brouillon que sur un beau cahier tout neuf. Peur de le gâcher ? Probablement.
Un héritage précieux
Avec le recul, ces cahiers de brouillon, ces pages de garde griffonnées, sont de véritables trésors. Ils témoignent d'une époque, d'une sensibilité, d'une insouciance qu'on ne retrouve plus forcément aujourd'hui.
Les avez-vous gardés ? Si oui, prenez le temps de les feuilleter. Laissez-vous emporter par la nostalgie. Redécouvrez l'adolescent(e) que vous étiez.
Et si vous n'avez plus ces cahiers, essayez de vous souvenir. Fermez les yeux. Laissez les souvenirs remonter à la surface.
Ce petit cahier de brouillon était bien plus qu'un simple objet scolaire. C'était une part de notre âme, une fenêtre ouverte sur notre monde intérieur.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez un cahier de brouillon, ayez une pensée pour ces pages de garde du collège. Pour tous ces moments de créativité, de liberté, et d'expression de soi.
Et souriez. Parce que, finalement, c'était une belle époque, non ?

















