Svt Page De Garde A Imprimer

Ah, les joies de l'école… On se souvient tous de cette époque, non ? Entre les dictées qui piquent (plus que les orties dans le jardin de mamie) et les calculs qui rendent chèvre (pire que de devoir partager une pizza à quatre avec cinq gourmands), il y a un truc qui, bizarrement, revenait toujours : la page de garde. Mais, parlons plus spécifiquement, de la page de garde SVT.

La SVT, c'est la Science de la Vie et de la Terre. Autrement dit, c'est tout ce qui vit, tout ce qui bouge (ou pas, les roches c'est un peu plus statique, on est d'accord). Et pour chaque nouveau cahier, chaque nouveau classeur, il fallait une page de garde. Une page de garde SVT, pour annoncer fièrement : "Attention, ici, on parle de cellules, de plantes qui font la photosynthèse, et peut-être même de dissection de grenouilles! (brrr...)"

Et là, c'est le drame. Parce qu'on avait le choix entre deux options (et soyons honnêtes, aucune n'était vraiment géniale) : soit on se lançait dans un chef-d'œuvre artistique digne de Léonard de Vinci (version SVT, bien sûr, avec un schéma de l'anatomie humaine approximatif, mais plein de bonnes intentions), soit… on optait pour la solution de facilité. Celle que votre humble serviteur a trop souvent privilégiée : la page de garde à imprimer.

Pourquoi la page de garde à imprimer était notre meilleure amie

Soyons clairs, personne n'a envie de passer des heures à dessiner une feuille de chêne parfaite quand on pourrait être en train de jouer à la console ou de mater des vidéos de chats qui font des trucs bizarres. La page de garde à imprimer, c'était un peu comme le fast-food de la créativité. Rapide, efficace, et pas forcément très nutritif pour l'âme d'artiste qui sommeille en nous. Mais bon, elle avait le mérite d'exister, et surtout, d'être prête en 5 minutes chrono (enfin, 5 minutes plus le temps de trouver la cartouche d'encre qui fonctionne encore dans l'imprimante).

Mais quelle image choisir ?

Ah, la grande question ! Fallait-il miser sur le classique schéma du cycle de l'eau ? L'image d'une forêt luxuriante ? Ou, soyons fous, un gros plan de la langue d'un caméléon ? (Ok, peut-être pas ça. C'était un peu flippant). Le choix était vaste, et parfois, on se laissait submerger par la magnitude des possibilités. Alors, on finissait par prendre la première image potable qu'on trouvait sur Google Images, en espérant secrètement que le prof ne nous colle pas un zéro pour manque d'originalité.

Le plus drôle, c'est qu'on y mettait un soin tout particulier. On ajustait les marges, on choisissait la police d'écriture pour le titre (Comic Sans MS était prohibée, bien sûr, sous peine de mort sociale immédiate), et on essayait même d'ajouter une petite touche personnelle (un gribouillis discret dans un coin, une petite blague sur le titre du cours...).

Bref, la page de garde SVT à imprimer, c'était un peu le symbole de la débrouillardise scolaire. Un moyen simple et rapide de répondre à une exigence administrative, tout en gardant un minimum de dignité. Et soyons honnêtes, combien de fois cette petite feuille imprimée nous a sauvés la mise ? Allez, avouez ! On a tous un peu triché, au moins une fois... Et au fond, ce n'était pas si grave. L'important, c'était quand même d'apprendre des choses sur les mitochondries et les chromosomes, non ?

Et puis, avouons-le, qui n'a jamais souri en repensant à ces pages de garde un peu kitsch, un peu cheap, mais tellement familières ? C'est un peu comme se rappeler de sa première coupe de cheveux ratée : c'est embarrassant sur le moment, mais avec le recul, c'est surtout très drôle !