Supreme De Volaille Aux Morilles De Paul Bocuse

Ah, la Supreme De Volaille Aux Morilles De Paul Bocuse! Rien que le nom, c'est un voyage. On dirait une incantation magique, un sésame pour ouvrir les portes d'un palais gastronomique. Mais derrière cette pompe, il y a une histoire, une histoire française, une histoire de poulet, de champignons et de beurre (beaucoup de beurre!).

Un Plat Roi (sans la prétention)

Imaginez: on est dans les années 60 ou 70, la France vibre de la Nouvelle Cuisine. Fini les sauces lourdes, les présentations ampoulées. On veut du goût, de la fraîcheur, et surtout, de la simplicité… apparente! Car ne vous y trompez pas, derrière ce plat qui semble tout droit sorti d'une ferme idyllique, il y a une technique impeccable, un savoir-faire qui se transmet de génération en génération.

Le Supreme De Volaille, c'est avant tout un hommage à la volaille. On prend un beau poulet, bien élevé (et qui a sans doute eu une vie plus enviable que la nôtre, soyons honnêtes), et on en prélève les suprêmes, c'est-à-dire les filets avec la première phalange de l'aile. Pourquoi? Parce que c'est élégant, voyons!

Ensuite, on s'attaque aux morilles. Ces champignons, ce sont les stars du plat. On les aime parce qu'ils sont rares, qu'ils ont une drôle de tête (on dirait un peu des éponges sorties d'un conte de fée), et surtout, parce qu'ils ont un goût incroyable. Un goût de forêt, de terre, de noisette, un goût qui vous transporte instantanément dans un sous-bois baigné de soleil.

Mais attention, les morilles, c'est capricieux. Il faut les nettoyer avec amour, les rincer plusieurs fois, et surtout, les cuire à la perfection. Trop cuites, elles deviennent caoutchouteuses. Pas assez cuites, elles peuvent être… disons, désagréables. C'est un peu comme draguer un acteur hollywoodien: il faut y aller avec tact et patience!

La Sauce, cette merveille!

Et puis, il y a la sauce. Ah, la sauce! C'est le cœur battant du plat, l'âme qui lui donne vie. Une sauce crémeuse, onctueuse, parfumée, où le goût des morilles se mêle à celui de la volaille, du vin blanc, de la crème fraîche… et du beurre, bien sûr. Du beurre à gogo! Car il ne faut pas avoir peur du beurre, c'est l'ingrédient secret de la cuisine française. C'est lui qui donne cette texture soyeuse, ce goût riche et gourmand qui nous fait fermer les yeux de plaisir.

On raconte que Paul Bocuse, le pape de la gastronomie française, était un maître dans l'art de la sauce. Il disait qu'une bonne sauce, c'est comme une belle femme : elle doit avoir du corps, de la personnalité, et surtout, elle doit vous laisser un souvenir inoubliable. Et sa sauce aux morilles, c'est un peu la Monica Bellucci des sauces : elle est irrésistible!

L'assemblage est simple: on poêle délicatement les suprêmes de volaille, on les arrose de cette sauce divine, et on sert le tout avec un accompagnement de riz pilaf ou de pommes de terre vapeur. Et là, c'est le bonheur. Un bonheur simple, authentique, qui vous fait oublier tous vos soucis.

Plus Qu'un Plat, un Symbole

Mais la Supreme De Volaille Aux Morilles De Paul Bocuse, c'est plus qu'un simple plat. C'est un symbole. Un symbole de la cuisine française dans toute sa splendeur. Un symbole de l'art de vivre à la française, où l'on prend le temps de savourer les bonnes choses, de partager un repas entre amis ou en famille, de rire et de parler de tout et de rien.

« La cuisine, c'est beaucoup plus que des recettes. C'est une manière de transmettre des émotions, de partager un moment de bonheur. » – Paul Bocuse

C'est aussi un symbole de la transmission. Paul Bocuse a formé des générations de chefs, qui à leur tour ont transmis son savoir-faire, sa passion, son amour de la cuisine. Et aujourd'hui, on peut encore déguster sa Supreme De Volaille dans les plus grands restaurants du monde, ou la préparer chez soi, en suivant ses recettes à la lettre.

Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de vous faire plaisir, n'hésitez pas. Lancez-vous dans la préparation de ce plat mythique. C'est un peu long, c'est un peu technique, mais le résultat en vaut la peine. Et même si vous ratez votre sauce, ce n'est pas grave. L'important, c'est de partager un bon moment, de rire de vos erreurs, et de se dire que, finalement, la vie est belle, surtout quand elle est accompagnée d'un bon poulet aux morilles!

Et puis, qui sait, peut-être qu'en préparant ce plat, vous découvrirez vous aussi votre âme de chef. Ou au moins, votre âme de gourmand. Et c'est déjà pas mal!

Alors, à vos fourneaux! Et n'oubliez pas : le beurre, c'est la vie!