Rôti De Sanglier En Cocotte Temps De Cuisson

Ah, le rôti de sanglier en cocotte. Plat de roi, plat de chasse, plat...de patience! Soyons honnêtes, qui n'a jamais envisagé, au moment de se lancer, d'abandonner et de commander une pizza ? Moi, souvent.

La préparation : un marathon déguisé en sprint

On commence toujours plein d'entrain. On sort la bête (ou la tranche, soyons réalistes), on la badigeonne d'amour et d'herbes. On se dit que ça va être une promenade de santé. Et puis, on se retrouve à jongler avec 15 ingrédients, 3 casseroles et une cocotte-minute menaçante. C'est ça, la cuisine française! Un spectacle permanent.

Mon avis impopulaire numéro 1 : Si la recette demande plus de 10 ingrédients, c'est déjà trop compliqué. Simplifions ! Un bon morceau de sanglier, du vin rouge, quelques légumes, et hop, le tour est joué. Nul besoin de se transformer en chef étoilé pour impressionner belle-maman.

Parlons de la marinade. Il paraît que c'est essentiel. Qu'il faut laisser le sanglier barboter dans le vin pendant 24 heures. Sérieusement ? Qui a le temps pour ça ? Moi, je le laisse mariner pendant... l'aller-retour du supermarché. Ça compte, non ?

Le temps de cuisson : l'épreuve ultime

Et là, on y arrive. Le temps de cuisson. L'ennemi juré de tous les cuisiniers amateurs. Sur internet, on trouve tout et n'importe quoi. "3 heures à feu doux", "2 heures à feu moyen", "1 heure si vous avez une cocotte-minute avec option sanglier". On est perdu !

Mon avis impopulaire numéro 2 : Le temps de cuisson, c'est un peu comme la météo. On ne peut pas vraiment lui faire confiance. Le mieux, c'est de surveiller de près et de piquer la viande régulièrement. Si elle est tendre, c'est bon. Si elle est dure, c'est pas bon. Simple, non ?

J'ai une technique infaillible : je mets le rôti au four (ou dans la cocotte) et je l'oublie. Littéralement. Je regarde un film, je lis un livre, je fais une sieste. Et puis, au bout d'un moment, je sens une odeur alléchante. C'est le signal ! Le sanglier est prêt (ou presque). Bien sûr, il arrive parfois qu'il soit un peu trop cuit. Mais bon, on ne peut pas gagner à tous les coups.

Feu doux, feu moyen, feu fort : le grand mystère

Ah, le feu ! Autre source de confusion. C'est quoi, au juste, "feu doux" ? C'est le feu qui ronronne comme un chaton ? C'est le feu qui chuchote des compliments à la viande ? Et le "feu moyen" ? C'est un feu qui a pris un café ? Personne ne le sait vraiment.

Mon avis impopulaire numéro 3 : Le feu, c'est comme le volume de la télé. On l'ajuste jusqu'à ce que ça nous convienne. Si ça brûle, on baisse. Si ça ne cuit pas, on monte. Pas besoin d'un diplôme de physique nucléaire pour ça.

En parlant de feu, j'ai une petite anecdote. Un jour, j'ai voulu faire un rôti de sanglier pour impressionner mes amis. J'ai suivi la recette à la lettre. J'ai mis le rôti dans la cocotte, j'ai mis le feu doux. Et puis... j'ai oublié le rôti. Résultat : la cocotte a failli exploser, la cuisine était enfumée, et mes amis ont mangé des pâtes. Depuis ce jour-là, je suis un peu plus prudent avec le feu.

Servir et déguster : le moment de gloire (ou pas)

Enfin, c'est prêt ! On sort le rôti de la cocotte, on le tranche, on le sert avec une purée de pommes de terre (ou des pâtes, soyons honnêtes). Et là, on attend le verdict. "C'est délicieux !", s'exclame belle-maman. Ouf ! Mission accomplie.

Mais soyons honnêtes, il arrive aussi que le rôti soit un peu sec, un peu dur, un peu...bof. Dans ce cas-là, on sourit, on dit que c'est "rustique", et on se promet de faire mieux la prochaine fois. Parce que, soyons clairs, on refera un rôti de sanglier en cocotte. On est maso, non ?

Mon avis impopulaire numéro 4 : Si le rôti est raté, ne le jetez pas ! Effilochez-le, mélangez-le avec de la sauce tomate et des pâtes, et vous aurez un plat délicieux. On ne gaspille rien, en cuisine!

Alors, prêts à vous lancer dans l'aventure du rôti de sanglier en cocotte ? N'oubliez pas : la patience est une vertu, l'improvisation est une nécessité, et l'humour est indispensable. Bon appétit !

Et surtout, n'oubliez pas le vin ! Parce que, finalement, c'est peut-être lui la clé du succès...ou du moins, l'excuse parfaite pour un rôti un peu trop cuit ! À la vôtre ! Et vive le Rôti de Sanglier, même imparfait.