Recette Portugaise Morue Pomme De Terre Au Four

Ah, la cuisine portugaise… Un univers de saveurs ! Mais parlons d'un plat en particulier : la Morue Pomme de Terre au Four. Oui, vous savez, ce truc que tatie Maria prépare à chaque Noël ?

Je vais être honnête. J'ai… un avis. Un avis, disons… controversé. Accrochez-vous bien.

La morue. Okay. Concept sympa. Poisson séché, réhydraté, plein de goût. Mais parfois… on dirait qu'on a oublié de lui dire de se réhydrater, non ? Des fois, t'as des morceaux qui te rappellent un peu trop le carton. "Chewy", comme diraient les anglophones, de manière… polie.

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Et puis les pommes de terre. Franchement, qui n'aime pas les patates ? Mais dans la morue au four, elles sont souvent… tristes. Elles ont l'air d'avoir passé l'après-midi à pleurer dans leur coin, attendant désespérément un peu d'assaisonnement. Un petit peu de peps, quoi !

Souvent, elles sont soit trop cuites (purée en puissance), soit pas assez ("crunchy", mais pas dans le bon sens). Y'a pas de juste milieu ? C'est un peu comme essayer de trouver un parking en centre-ville un samedi après-midi. Mission (presque) impossible.

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Bien sûr, il y a l'huile d'olive. On en met partout. C'est censé tout arranger. "Ah, un peu d'huile d'olive, et hop, la magie opère!" Sauf que… parfois, ça noie le plat. On se retrouve avec une morue qui flotte. C'est un peu comme Venise, mais avec moins de romantisme et plus de gras.

Je sais, je sais. Je blasphème. On va me jeter des beignets de morue à la figure. Mais est-ce que je suis le seul à penser que la Morue Pomme de Terre au Four est souvent… surfaite ?

Entendons-nous bien. J'adore la cuisine portugaise. Les pasteis de nata ? Un délice. Le francesinha ? Une bombe calorique, mais tellement bon ! Mais la morue… c'est une relation compliquée.

Y'a des versions excellentes, bien sûr. Celles de la grand-mère d'un ami, par exemple. Un chef-d'œuvre culinaire. Mais combien de fois suis-je tombé sur des versions… disons, moins réussies ?

« La morue, c'est comme l'amour. Soit c'est parfait, soit c'est une catastrophe. Il n'y a pas d'entre-deux. » (Proverbe inventé à l'instant).

Et puis, parlons de l'ail. L'ail, c'est la vie, non ? Oui, mais à dose homéopathique. Quand on te sert une morue au four où l'ail est plus présent que la morue elle-même, il y a un problème. On dirait que quelqu'un a voulu repousser une invasion de vampires, mais avec de la morue au four.

Je sais, c'est un plat traditionnel. C'est un symbole. Mais est-ce que la tradition excuse tout ? Est-ce qu'on ne peut pas revisiter la recette ? Ajouter une petite touche de modernité ? Un peu de piment ? Un peu de citron vert ? (Non, pas trop, sinon les puristes vont crier au scandale).

Alors, oui, je suis peut-être un hérétique. Un rebelle de la morue au four. Mais je le dis haut et fort : parfois, ce plat me déprime. Il a un potentiel énorme, mais il est souvent gâché par un manque de… je ne sais pas… d'amour ?

Mais bon, je suis sûr que la prochaine fois que tatie Maria m'en servira, je ferai bonne figure. Je sourirai, je dirai que c'est délicieux. Parce que, au fond, c'est ça, la famille. C'est accepter la morue au four, même si elle est un peu sèche. C'est l'amour inconditionnel… et le besoin impérieux d'un verre d'eau après chaque bouchée.

Et vous, vous en pensez quoi ? Dites-moi, que je me sente moins seul dans ma croisade contre la morue trop sèche.

Alors, la prochaine fois que vous préparerez de la Morue Pomme de Terre au Four, pensez à moi. Pensez à cette âme en peine qui ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Et mettez un peu plus d'assaisonnement, s'il vous plaît. Pour l'amour du ciel, un peu de piment !

Peut-être qu'un jour, je trouverai la morue parfaite. Celle qui me fera changer d'avis. En attendant, je continue ma quête. Et je continue à manger de la morue, même si, secrètement, je rêve d'un bon steak.

Et n'oubliez pas : ceci est juste mon humble opinion. N'hésitez pas à me jeter des pasteis de nata (pas trop durs, s'il vous plaît !) si vous n'êtes pas d'accord.