Première Page Cahier De Mathématiques

Alors, figurez-vous, l'autre jour, j'étais chez moi, en train de procrastiner – comme d'hab, quoi – et je suis tombé sur un vieux cahier de maths. Un truc digne des hiéroglyphes, rempli de gribouillis et de théorèmes que je comprends à peine maintenant. Mais le plus marrant, c'était la première page. Ah, la première page du cahier de maths… Un monument d'espoir, de promesses et, soyons honnêtes, de tentatives désespérées d'organisation !
Le Mythe de la Première Page Parfaite
On dirait que la première page du cahier de maths est un peu comme le Saint Graal. On y met tellement d'espoir ! On se dit : "Cette année, ça va être différent ! Je vais être organisé, rigoureux, un vrai génie des chiffres !" Spoiler alert : rarement le cas. Mais bon, on y croit dur comme fer, au moins au début.
Voici les étapes typiques qu'on traverse en remplissant cette page fatidique :
- L'excitation initiale : On choisit un stylo tout neuf (souvent celui qui écrit le mieux, parce que cette page DOIT être parfaite).
- L'écriture soignée : On écrit "Cahier de Mathématiques" avec une calligraphie digne d'un moine copiste. On se croirait presque capable de résoudre la conjecture de Riemann juste avec l'élégance de notre écriture.
- Le nom et la classe : On inscrit fièrement son nom et sa classe. Parfois, on ajoute même le nom du prof, histoire de lui faire plaisir… ou de l'intimider légèrement avec notre présentation impeccable.
- La section "Règles Importantes" : On se dit qu'il faut absolument lister les règles essentielles à suivre pour réussir. Du genre : "Faire ses devoirs à temps", "Écouter attentivement en classe", "Ne pas dessiner de mangas pendant l'explication du théorème de Pythagore". Évidemment, on ne respectera aucune de ces règles, mais au moins, on aura la conscience tranquille d'avoir essayé.
Les Décorations et Autres Tragédies
Et puis, il y a les décorations. Certains se lancent dans des dessins complexes, des frises géométriques dignes d'Escher, ou même des citations inspirantes (genre "La seule limite est celle que tu te fixes" – beurk!). Moi, j'étais plutôt du genre à gribouiller des petits bonhommes allumettes qui se battent avec des équations. Question d'équilibre mental, vous comprenez.
Le problème, c'est que cette première page parfaite est une chimère. Dès la deuxième page, c'est le chaos total. Des ratures, des gribouillis, des taches de café, des miettes de gâteau… Bref, la vie ! On dirait que la page a été attaquée par une horde de nains en colère armés de stylos rouges.
Anecdote croustillante :
Je me souviens qu'une année, j'avais tellement soigné ma première page que j'avais même ajouté un petit tableau avec les dates des contrôles. Vous savez quoi ? J'ai raté tous les contrôles. La perfection de la première page n'est clairement pas une garantie de succès. C'est même, je crois, un signe avant-coureur de catastrophe.
Conclusion (Presque Sérieuse)
Alors, la prochaine fois que vous tombez sur un vieux cahier de maths, prenez le temps d'admirer la première page. C'est un témoignage de notre optimisme, de nos rêves (souvent brisés) de devenir des génies des maths. Et puis, ça fait toujours rire de voir à quel point on était naïfs ! C'est un peu comme regarder de vieilles photos de soi avec des coupes de cheveux improbables. On se dit : "Mais qu'est-ce que je faisais ?"
Et puis, soyons honnêtes, c'est quand même plus intéressant que de vraiment essayer de comprendre les équations qui suivent… Non?

















