Page De Garde Cahier Du Soir
Ah, la page de garde du cahier du soir... Un souvenir d'enfance qui remonte à la surface comme une madeleine de Proust, mais avec plus de gribouillis et moins de goût de citron ! C'est un peu comme la carte d'identité de ton cahier, la première impression qu'il donne au monde (enfin, à ta maîtresse ou ton maître...).
On se souvient tous de la pression, non ? Ce sentiment intense qu'il fallait absolument faire une page de garde parfaite, digne d'un musée... alors qu'en réalité, elle finissait souvent tachée d'encre de stylo quatre couleurs ou de traces de colle Cléopâtre. Une vraie œuvre d'art *abstrait*, dirons-nous !
Le Champ de Bataille Créatif
La page de garde, c'était un peu comme un champ de bataille créatif. Armé(e) de tes feutres fluo, de tes crayons de couleur et (si tu étais vraiment ambitieux/ambitieuse) de tes paillettes, tu te lançais à l'assaut du papier blanc. Tu avais l'impression de devoir créer le prochain chef-d'œuvre de Picasso, alors qu'en réalité, il s'agissait juste d'écrire "Cahier du Soir" de la manière la plus originale possible.
Des Stratégies Éprouvées (Ou Pas)
On a tous eu nos stratégies. Il y avait ceux qui copiaient la page de garde du cahier de leur voisin (le génie qui savait faire des lettres en 3D, ou celui qui avait toujours le dernier modèle de stylo plume). Et puis, il y avait ceux qui essayaient de se démarquer en dessinant des Pokémons, des logos de foot, ou, soyons honnêtes, des cœurs avec le nom de leur amoureux/amoureuse du moment.
Personnellement, j'avais une technique infaillible... enfin, presque. Je commençais toujours avec beaucoup d'enthousiasme, avec des idées grandioses et ambitieuses. Puis, au bout de cinq minutes, je me lassais et je finissais par faire des traits aléatoires et un bonhomme allumette qui ressemblait plus à un extraterrestre qu'à un être humain.
La Sentence Ultime : La Note de la Maîtresse
Le moment de vérité arrivait lorsque la maîtresse ou le maître passait pour corriger les cahiers. Tu retenais ton souffle en espérant éviter le fameux "Peut mieux faire" (le pire commentaire possible). Un simple "Bien" était une victoire, un "Très bien" te propulsait au rang de star de la classe.
Mais soyons réalistes, peu importe la note, la page de garde finissait invariablement couverte de gribouillis et de taches. Et, au final, c'était ça qui comptait, non ? La preuve qu'on avait utilisé ce cahier, qu'on avait appris, qu'on avait grandi. C'était le témoignage de nos efforts (et de nos moments d'ennui profond) pendant cette année scolaire.
Alors, la prochaine fois que tu croises un cahier du soir avec une page de garde un peu ratée, souviens-toi : derrière ces quelques traits maladroits se cache un monde d'histoires, de rêves et de tentatives plus ou moins réussies ! C'est un petit morceau de l'enfance, simple et précieux.
