Page De Garde Cahier De Poésie Et Chant Cp

Alors, tu te souviens, la couverture du cahier de poésie et chant en CP ? C’était toute une aventure, non ? Genre, mission impossible pour les petits doigts maladroits !
"Page de garde, mon amouuuuur !" On l’entendait presque chanter, ce pauvre cahier. Mais soyons honnêtes, c'était plus souvent un gribouillis artistique qu'un chef-d'œuvre digne du Louvre.
Un Vrai Projet Artistique (Enfin, Presque)
Sérieusement, se lancer dans la création de cette page de garde, c'était un projet hyper sérieux pour un enfant de six ans. Choisir les couleurs ? Un dilemme cornélien !
Est-ce que le bleu canard match bien avec les comptines sur les canards ? Et le rouge, ça fait trop agressif pour des poèmes sur les fleurs ?
Ah, la pression !
Le Thème : L'Infini Terrain de Jeu
Les thèmes, parlons-en ! Des fleurs (toujours les fleurs!), des animaux (surtout des chats, bizarrement), des soleils avec des lunettes de soleil (parce que pourquoi pas ?). Tout était permis !
Et puis, il y avait ceux qui dessinaient des bonshommes bâtons avec des bras qui partaient dans tous les sens. L'expression pure de la liberté !
On dirait du Picasso, mais avec plus de bave de colle et moins de reconnaissance.
La Technique : Un Art en Devenir
La technique, alors là… C'était un festival de feutres qui bavent, de crayons de couleur cassés et de gommettes mal collées.
Qui n'a jamais utilisé la colle Cléopâtre pour tout coller, même ses propres doigts ?
Et les paillettes ? Ah, les paillettes ! C'était l'arme ultime pour transformer n'importe quel dessin raté en une œuvre scintillante. Le cache-misère officiel de la maternelle !
On en retrouvait partout, des mois après. Dans les cheveux, dans le cartable, même dans le sandwich au jambon. La vie, quoi!
Le Résultat : Unique et Inoubliable
Bon, le résultat final était rarement parfait. Mais c'était tellement personnel ! Chaque page de garde racontait une histoire, un petit bout de l'univers de l'enfant.
Et puis, la fierté de montrer son travail à la maîtresse ! "Regardez, Madame, j'ai fait un soleil qui sourit !" Le sourire, c'était ça le plus important, finalement.
C'était l'époque où on pouvait être fier de faire n'importe quoi, tant qu'on y mettait du cœur.
Et franchement, c'est pas un peu ça, le bonheur ?
Alors, la prochaine fois que tu croises un cahier de poésie et chant, pense à toutes ces pages de garde bariolées, à tous ces petits artistes en herbe et souris. Parce que c'était ça, la magie de l'enfance. Et ça, ça vaut tous les chefs-d'œuvre du monde.

















