Nidome No Koi Scan Vf

Ah, Nidome no Koi... ça sonne comme une promesse, non ? Une deuxième chance en amour ! Et la Scan VF alors ? Là, ça devient croustillant.

Je sais, je sais. Certains puristes crient au scandale. "Il faut lire les mangas en japonais, sinon c'est du blasphème !" Mouais. Chacun son truc. Moi, j'aime bien comprendre l'histoire. Et quand je dis "j'aime bien", je veux dire, c'est indispensable.

Y a-t-il quelqu'un d'autre comme moi ? Disons qu'on dévore les images en attendant la Scan VF avec impatience ? Soyons honnêtes, les scans en anglais, ça va un temps. Mais quand les personnages se lancent dans des tirades amoureuses dignes de Shakespeare... mon cerveau a besoin d'un coup de pouce.

Les joies et les peines du lecteur de Scan VF

L'attente, parlons-en. L'attente est un art. On rafraîchit la page toutes les cinq minutes. On harcèle les teams de scantrad. On se demande si la team en question a fait la grève. C'est un peu comme attendre le Père Noël, mais avec plus de caféine.

Et puis, le miracle se produit. La Scan VF est là. On clique. On lit. On savoure. On se dit que la vie est belle. Pendant cinq minutes, au moins.

Le dilemme du perfectionniste

Parce que soyons clairs, toutes les Scan VF ne se valent pas. Il y a celles qui sont faites avec amour, avec une traduction soignée, des onomatopées parfaitement retranscrites. Et puis il y a... les autres. Celles où on a l'impression que Google Translate a fait le boulot. Celles où les bulles de dialogues sont coupées n'importe comment. Celles où l'orthographe... comment dire... est créative.

Là, le dilemme commence. Est-ce qu'on préfère une mauvaise traduction, ou pas de traduction du tout ? Personnellement, je penche pour la mauvaise traduction. Au moins, ça me donne une idée générale. Après, je peux toujours imaginer ce que les personnages disent vraiment.

C'est ça la beauté de la lecture de Scan VF : c'est interactif ! On devient traducteur, scénariste, metteur en scène. On donne vie à l'histoire à notre façon. C'est un peu comme si on faisait partie de l'équipe.

La question qui fâche : c'est légal, tout ça ?

Bon, on va pas se mentir, c'est un peu la zone grise. Disons qu'on navigue dans les eaux troubles de la légalité. On sait que ce n'est pas forcément bien. Mais on aime trop ça. Et puis, on se dit qu'on achètera le manga quand il sortira en français. (On se le dit très fort.)

"Achetez le manga !", crient les éditeurs. Oui, oui. Mais en attendant, la Scan VF, c'est un peu notre madeleine de Proust. C'est ce qui nous permet de patienter, de découvrir de nouvelles séries, de soutenir les auteurs à notre façon (parce qu'on en parle à tout le monde, bien sûr !).

L'amour vache de la Scan VF

Alors, oui, je sais que certains vont me jeter des pierres. Que je suis un vilain petit canard qui ne respecte pas l'art japonais. Mais je l'assume. J'aime la Scan VF. Avec ses défauts, ses imperfections, ses traductions approximatives.

C'est un peu comme un amour vache. On râle, on critique, on se plaint. Mais au fond, on ne pourrait pas s'en passer. C'est notre petit plaisir coupable. Notre dose de romance à bas prix. Notre façon de s'évader du quotidien.

Et puis, soyons honnêtes, c'est quand même plus facile de lire une Scan VF sur son téléphone dans le métro que de trimballer un manga relié. Non ?

Alors, la prochaine fois que vous croiserez un lecteur de Scan VF, ne le jugez pas trop vite. Il est peut-être juste en train de vivre une histoire d'amour intense, en version traduite et illégale. Mais après tout, l'amour n'a pas de prix, non ?

Et puis, qui sait, peut-être qu'un jour, je me mettrai à étudier le japonais. Mais pour l'instant, je suis bien avec ma Scan VF. Et avec vous, mes chers lecteurs complices.

Vive Nidome no Koi ! Et vive la Scan VF (avec modération, bien sûr) !