My F-rank High School Life Scan Vf
Ah, le lycée. C'est comme un buffet à volonté, mais au lieu de nourriture, t'as des cours, des amitiés, et une bonne dose d'angoisses existentielles. Et puis, il y a mon expérience : classée F, soit l'équivalent d'un steak yaourt périmé dans ce buffet.
Quand on entend "lycée", on imagine souvent les films américains : des cheerleaders, des quaterbacks populaires, des fêtes endiablées... Moi, j'étais plutôt du genre à regarder ça de loin, comme si c'était un documentaire animalier sur une espèce que je ne comprends pas. Mon rôle ? L'observateur discret, ou, soyons honnêtes, le mec qui essaie de ne pas se faire remarquer.
Le scan Vf ? C'était ma bouée de sauvetage. Imagine, t'es coincé dans une piscine sans eau (c'est l'ambiance de mes cours de maths), et soudain, une petite voix (en français !) te murmure les réponses. Magique, non ?
Les cours ? Une aventure. En SVT, je me suis demandé plus d'une fois si le prof était un extraterrestre. En physique, j'avais l'impression qu'on parlait une langue inventée par Einstein après une nuit blanche. Le scan Vf était là, discret, à me traduire tout ça en langage compréhensible. C’était mon Google Translate perso pour le lycée.
Les amitiés ? Compliquées. J'avais quelques potes, des âmes sœurs qui partageaient mon amour pour les pizzas surgelées et les jeux vidéo. On se comprenait sans se parler, ce qui était pratique pour éviter les conversations gênantes sur les amours et les projets d'avenir (des sujets qui me donnaient des sueurs froides).
Les soirées ? Événements rarissimes. Une fois, j'ai été invité à une fête. J'ai passé la moitié de la soirée dans la cuisine, à discuter avec le chat de la maison. Plus confortable et moins risqué qu'une interaction avec des humains en pleine frénésie de danse.
Les amours ? Le néant. Le Sahara. Une zone totalement désertique. Disons que mon charme opérait plus sur les moustiques que sur la gente féminine. Et puis, être timide comme une violette ne m'aidait pas vraiment.
Les profs ? Certains étaient des saints, d'autres... moins. Je me souviens d'un prof d'histoire qui avait la fâcheuse manie de confondre Napoléon et Astérix. Le scan Vf ne pouvait rien faire pour lui, malheureusement.
Mais au fond, cette vie de lycéen F, elle avait son charme. C'était une période d'apprentissage, de découvertes, et surtout, d'adaptation. J'ai appris à me connaître, à accepter mes faiblesses (et elles sont nombreuses), et à apprécier les petites choses de la vie : un bon épisode de ma série préférée, une part de pizza chaude, et bien sûr, un bon scan Vf.
Alors, oui, mon lycée n'était pas un film hollywoodien. C'était plus un film d'auteur, avec des dialogues bizarres, des scènes lentes, et une fin un peu abrupte. Mais c'était mon film, et je ne le changerais pour rien au monde. Même si j'aurais bien aimé avoir un peu plus de yaourt non-périmé.
Aujourd'hui, quand je repense à ces années, je souris. C'était le bordel, c'était parfois douloureux, mais c'était surtout... inoubliable. Et je me dis que même un F-rank peut, à sa manière, laisser sa marque. Enfin, j'espère. Sinon, j'aurais écrit tout ça pour rien, et ce serait un peu dommage, non ?
