Indiana Jones And The Last Crusade Movie Poster

Alors, mes amis, asseyez-vous, prenez un café (un croissant, si vous êtes vraiment courageux), et écoutez ça. On va parler de l'affiche d'Indiana Jones et la Dernière Croisade. Oui, celle où Indy a l'air de sortir tout droit d'un magazine de mode pour archéologues aventuriers.

D'abord, soyons clairs : cette affiche est iconique. C'est comme la Joconde des affiches de films d'aventure. Mais, comme la Joconde, il y a des trucs bizarres si on regarde de plus près.

L'Art Subtil (Ou Pas) de l'Affiche

Regardez Indy. Harrison Ford, bien sûr, mais retouché à mort. On dirait qu'il a passé six mois dans un spa pour aventuriers. Il a l'air d'avoir 25 ans! Sérieusement, son visage est plus lisse que la peau d'un bébé phoque. Je suis sûr que même Indy lui-même se dirait : "Whoa, mec, qui est cet Apollon qui me ressemble vaguement?"

Et ce chapeau! Le chapeau d'Indy... c'est plus qu'un simple chapeau. C'est un symbole. C'est la promesse de l'aventure. C'est... euh... un peu sale en fait. On dirait qu'il n'a pas été lavé depuis la première Guerre Mondiale. Authentique, comme on dit. Et parfaitement placé, bien sûr. Pas un cheveu (ou un brin de paille) qui dépasse.

Maintenant, jetons un coup d'œil au fouet. Ah, le fouet! L'outil de séduction ultime pour les archéologues. Ou, du moins, c'est ce qu'Hollywood veut nous faire croire. Dans la réalité, je pense qu'il serait plus utilisé pour se prendre les pieds et tomber dans un trou plein de serpents. Imaginez la scène: "J'ai horreur des serpents! Aïe!"

Sean Connery, le Roi de la Coolitude (et des Arrière-Plans)

Et puis il y a Sean Connery, le père d'Indy. Lui, il est cool. Il a toujours l'air cool, même en pyjama. Sur l'affiche, il est juste là, derrière Indy, avec un sourire en coin. On dirait qu'il se dit : "Regarde mon fils, il est presque aussi cool que moi." Connery était si cool qu'il pourrait faire fondre la glace du pôle Nord juste en souriant.

Notez que Connery a, plus ou moins, la même expression faciale sur toutes les affiches de ses films. C'est sa signature. Le "je suis trop cool pour cette affiche, mais bon, faut bien payer les factures" look.

Explosions, Nazis, et (Probablement) de la Laque

L'arrière-plan, c'est une orgie d'explosions, de nazis pas très sympas, et de paysages exotiques. On a l'impression qu'il se passe plus de choses en arrière-plan que dans l'histoire de votre voisine. C'est un peu comme un feu d'artifice d'aventure. Spectaculaire. Et tellement cliché, mais on adore ça. C’est ça, l’essence d’un film d’Indiana Jones!

Et les couleurs ! Du jaune sable, du rouge sang, du marron "j'ai passé trois jours dans le désert". On croirait que l'affiche a été peinte avec de la boue et du jus de cactus. C'est brut, c'est sauvage, c'est... un peu criard, soyons honnêtes.

Parlons aussi de la composition. Tout est fait pour attirer l'œil vers Indy. Il est au centre, grand, héroïque. C'est un peu comme si l'affiche criait : "Regardez-moi ! Je suis Indiana Jones ! J'ai des problèmes avec mon père et je déteste les serpents !"

Le Secret le Mieux Gardé de l'Affiche (Peut-Être)

Mais voici un fait surprenant (ou pas, si vous êtes un nerd d'Indiana Jones) : saviez-vous qu'il y a des centaines de versions différentes de cette affiche ? Oui, des centaines ! Des variations de couleurs, de tailles, de textes... C'est un véritable cauchemar pour les collectionneurs. Imaginez essayer de toutes les avoir. Votre banquier vous étranglerait avec un fouet (sans doute le même que celui d'Indy, mal entretenu).

En fin de compte, l'affiche d'Indiana Jones et la Dernière Croisade, c'est plus qu'une simple affiche de film. C'est un symbole de l'aventure, de l'humour, et de la nostalgie. C'est un rappel que, parfois, il suffit d'un chapeau, d'un fouet, et d'un père légèrement sénile pour sauver le monde (et faire une bonne affiche).

Alors, la prochaine fois que vous la verrez, prenez un moment pour l'apprécier. Et peut-être, juste peut-être, vous vous sentirez l'envie soudaine de partir à la recherche d'un artefact perdu. Attention aux nazis quand même, et surtout, aux serpents!