Enseignement Moral Et Civique Page De Garde 4ème

Alors, parlons d'un truc qu'on a tous vécu, qu'on le veuille ou non : la fameuse page de garde d'EMC en 4ème. Oui, celle qui annonce fièrement "Enseignement Moral et Civique" et qui, soyons honnêtes, finissait souvent par ressembler à un champ de bataille créatif après quelques semaines.

L'EMC, c'est un peu comme les épinards de Popeye : on sait que c'est bon pour nous (moralement, du moins!), mais au début, c'est pas forcément l'éclate totale. On apprend à vivre ensemble, à être de bons citoyens, à comprendre comment fonctionne le monde… Des trucs hyper importants, quoi! Mais avant de plonger dans les débats passionnants (ou pas) sur la laïcité et les valeurs de la République, il y a la page de garde. Le premier obstacle, le premier défi créatif de l'année scolaire.

Le challenge de la page de garde parfaite

On se souvient tous de l'excitation (ou de la terreur) de devoir créer cette page. C'était l'occasion de montrer son talent artistique... ou son absence totale de talent, soyons honnêtes. Perso, j'étais plutôt du genre à gribouiller des trucs, genre des symboles de la paix un peu bancals et des drapeaux français qui ressemblaient plus à des torchons qu'à des emblèmes nationaux.

Il y avait toujours les pros du dessin, ceux qui sortaient des chefs-d'œuvre dignes du Louvre (version collège). Des paysages magnifiques, des portraits hyper réalistes de Marianne… On se demandait comment ils faisaient! Et puis, il y avait les autres, dont je faisais partie, qui se contentaient de colorier les lettres d'EMC avec application, en essayant de ne pas trop dépasser. C'était déjà une victoire en soi.

Et la police d'écriture! Oh là là, tout un débat! Est-ce qu'on part sur une police classique, sobre et efficace ? Ou est-ce qu'on ose le style calligraphique, avec des fioritures partout ? (Risque de rendre le tout illisible, mais bon, on prend des risques!). Moi, j'étais plutôt du genre à tester toutes les polices possibles avant de me rabattre sur la bonne vieille Arial, par peur de faire un truc trop moche.

L'art du collage et du détournement

Les magazines étaient nos meilleurs amis. On découpait des photos, des images, des titres… Tout ce qui pouvait vaguement avoir un rapport avec la citoyenneté ou la morale. Souvent, ça finissait par ressembler à un grand n'importe quoi, mais c'était ça qui était drôle! Coller un footballeur à côté d'une Marianne, pourquoi pas ? Après tout, le sport, c'est aussi une question de valeurs, non ?

Et n'oublions pas les stickers! Les petits autocollants étaient l'arme secrète pour camoufler les erreurs et ajouter une touche de fun à la page de garde. Une étoile par ci, un smiley par là… Ça adoucissait le côté parfois un peu sérieux de l'EMC.

Plus qu'une simple page

Au final, cette page de garde, c'était plus qu'une simple couverture de cahier. C'était un projet, un défi, une occasion de s'exprimer et de montrer un peu de soi. C'était aussi un terrain de jeu pour l'imagination et la créativité. Même si le résultat n'était pas toujours à la hauteur de nos espérances, on y mettait tout notre cœur (et beaucoup de colle).

Alors, la prochaine fois que tu croises un ancien cahier d'EMC de 4ème avec sa page de garde plus ou moins réussie, prends un instant pour sourire. Ça te rappellera ces moments de bricolage, de stress et de rire avec tes camarades de classe. Et puis, tu te diras peut-être que, finalement, l'EMC, c'était pas si mal. Enfin, presque !