Comment Faire Un Storyboard à Partir D'une Video 2d Motion
Alors, on a une vidéo 2D en mouvement, et maintenant… on veut en faire un storyboard ? Super idée ! C'est comme transformer une chanson en partition. Ça aide à comprendre, à améliorer, à vraiment maîtriser l'histoire. On se lance ?
D'abord, on se détend. Pas de panique ! Un storyboard, c'est juste une série d'images, comme une bande dessinée, qui décompose notre animation. Pensez à ça comme les grandes étapes d'une recette, vous voyez ? Simplifiez, simplifiez, simplifiez.
Comment on commence concrètement ? Eh bien, on regarde la vidéo. Plusieurs fois ! On repère les moments clés. Ceux qui font avancer l'histoire, qui montrent un changement d'émotion, qui révèlent quelque chose d'important. Ce sont nos images, nos “plans” principaux.
Prenez des notes ! Oui, à l'ancienne. Un carnet, un stylo, et hop ! Notez le timing de chaque moment clé. Par exemple : "0:15 – Personnage regarde la fenêtre, air pensif". Ces notes sont l'échafaudage de votre storyboard.
Maintenant, le dessin ! Pas besoin d'être Picasso, hein. Des gribouillis, des croquis rapides suffisent. L'important, c'est de capturer l'essence de la scène. Le personnage, l'arrière-plan, l'action principale… Tout ce qui est essentiel.
Petite digression : Vous pouvez utiliser des logiciels de storyboard, bien sûr ! Mais rien ne vaut le charme d'un crayon et d'une feuille. C'est plus spontané, plus créatif, plus… vous ! Enfin, c'est mon avis. Mais si vous préférez le numérique, foncez !
Sous chaque dessin (ou image numérique), ajoutez une courte description. Ce qu'il se passe, ce que le personnage dit (si c'est pertinent), l'ambiance générale. Soyez précis mais concis. Imaginez que vous devez expliquer la scène à quelqu'un qui ne voit pas l'image. Facile, non ?
Ensuite, on organise tout ça. Disposez vos dessins (ou images) dans l'ordre chronologique. Vérifiez que l'histoire est fluide, que les transitions sont logiques. C'est le moment de faire des ajustements, de supprimer des images, d'en ajouter. C'est comme peaufiner une recette : on goûte, on rectifie l'assaisonnement.
Et les angles de caméra ? C'est important ! Indiquez si c'est un plan large, un gros plan, une vue en plongée… Ça aide à comprendre l'intention du réalisateur, à voir comment il a voulu influencer l'émotion du spectateur.
Un truc : n'hésitez pas à simplifier les décors. Concentrez-vous sur les éléments essentiels. Par exemple, si le personnage est dans un café, dessinez juste une table et une tasse. Pas besoin de reproduire tous les détails du décor.
On a fini ? Presque ! Relisez votre storyboard. Montrez-le à quelqu'un d'autre. Demandez-lui ce qu'il comprend. Est-ce que l'histoire est claire ? Est-ce qu'il ressent les émotions que vous vouliez transmettre ? Le feedback est précieux.
Alors, vous voyez ? Ce n'est pas si compliqué de faire un storyboard à partir d'une vidéo 2D. C'est un peu de travail, certes, mais c'est aussi une façon de mieux comprendre, de mieux maîtriser votre histoire. Et puis, il y a quelque chose de tellement satisfaisant à transformer une animation en une série d'images. C'est comme donner vie à une idée, une étape à la fois.
Maintenant, à vous de jouer ! Amusez-vous, expérimentez, et surtout, laissez libre cours à votre créativité. Et rappelez-vous : chaque grand film a commencé par un storyboard. Qui sait, peut-être que le prochain, c'est le vôtre ?
