Comment Fabriquer Un Mat Pour Voile D'ombrage

Alors, vous voulez de l'ombre. Chic alors ! Une voile d'ombrage, c'est la classe. Mais… comment diable la suspendre ? Accrochée à un arbre ? Mouais, bof. Et si on parlait du mât ? Ah, le mât… le Saint Graal du fainéant élégant.

L'Aventure Commence (et Finit Souvent au Magasin)

Soyons honnêtes. L'idée de fabriquer soi-même un mât pour voile d'ombrage, ça sonne bien. Genre, "Regardez-moi, je suis un artiste ! Un McGyver du dimanche !". La vérité ? C'est souvent plus "Regardez-moi, j'ai dépensé plus en outils et en bois de mauvaise qualité que ce que m'aurait coûté un mât tout fait !".

Je ne dis pas que c'est impossible. Non, non. Je dis juste que... on va dire que Leroy Merlin et Castorama vous aiment beaucoup. Vraiment beaucoup.

Vous visualisez ? Vous, suant à grosses gouttes, essayant de visser un truc qui ne veut pas rentrer, pendant que votre voile d'ombrage vous nargue, pendouillant tristement du toit de la maison ? Oui, on est d'accord.

Le Choix du Bois (ou Pas)

Si vous persistez (bravo ! Ou inconscient ?), il faut choisir le bois. Du pin ? Du chêne ? Du bambou géant cueilli au fin fond de la forêt amazonienne ? (Non, ne faites pas ça.) Le pin traité, c'est souvent le moins cher. Mais ça travaille, ça vrille, ça se fend. Bref, ça a une vie bien à lui, et elle ne coïncide pas forcément avec la vôtre.

Le chêne, c'est plus costaud. Mais plus cher. Et plus lourd. Prévoir une équipe de déménageurs pour planter le truc.

Et puis, il y a l'option "métal". Un bon vieux tube en acier galvanisé. Solide. Imperméable. Pas forcément sexy, mais efficace. Après, faut aimer le look "pylône électrique dans le jardin". Question de goût.

Petit aparté : l'option "mât de drapeau" peut aussi se tenter. C'est fait pour résister au vent, après tout. Par contre, faut voir si l'esthétique correspond à ce que vous recherchez. Parce que oui, on parle bien de style quand on parle de voile d'ombrage. C'est pas juste un bout de tissu qui vous protège du soleil. C'est une déclaration !

L'Art de l'Ancrage (ou Comment Éviter que Votre Voile Ne S'Envole Chez le Voisin)

Ça, c'est le nerf de la guerre. Un mât qui tient, c'est bien. Un mât qui tient et qui ne s'arrache pas au premier coup de vent, c'est mieux. Alors, on fait comment ?

Du béton. Beaucoup de béton. Une fondation digne d'un bunker anti-atomique. C'est moche, mais c'est solide. On peut toujours camoufler le truc avec des jolies fleurs. Ou une statue de gnome de jardin. (Non, pas le gnome.)

Il existe aussi des systèmes d'ancrage "à visser". On enfonce une sorte de spirale dans le sol, et on fixe le mât dessus. Plus discret, mais attention à la qualité du sol. Si vous avez de la terre sableuse, ça risque de ne pas tenir. Sauf si vous avez la chance d'avoir une nappe phréatique peu profonde, et que vous plantez le mât dans la vase. Là, ça tient ! (Humour.)

Et n'oubliez pas les tendeurs. Indispensables pour bien tendre la voile. Des bons tendeurs, costauds, qui ne rouillent pas après deux jours de pluie. Investissez là-dedans. Votre dos vous remerciera.

L'Avis (Peut-Être Impopulaire)

Voilà, vous savez (presque) tout. Alors, on se lance dans la fabrication du mât ? Personnellement… je crois que je vais aller faire un tour chez Bricoman. Je suis un peu fatigué, vous voyez. Et puis, ils ont des promotions en ce moment. C'est un signe, non ?

Après tout, le but, c'est de profiter de l'ombre, pas de passer ses week-ends à se battre avec du bois et du béton. Et puis, avouons-le, parfois, c'est bien de se dire qu'on a fait le choix de la facilité. La vie est trop courte pour se prendre la tête avec un mât. On est d'accord ?

Mais si vous y arrivez, chapeau ! Envoyez-moi une photo. Je serai le premier à vous féliciter (tout en me prélassant à l'ombre de mon mât acheté tout fait, bien sûr).

Alors, à vos outils… ou à votre carte bancaire !